Tout savoir sur la période d’essai (CDD / CDI / Interim)

Vous venez d’écrire un e-mail de prévisualisation de candidature pour postuler à une offre d’emploi et vous avez déjà décroché le poste ? Félicitations, il ne vous reste plus qu’à vérifier votre intégration au sein de votre entreprise. La période d’essai est la période pendant laquelle l’employeur vérifie les compétences du salarié pour le poste à embaucher, et le salarié vérifie que les tâches quotidiennes correspondent à ses attentes et sont en adéquation avec les tâches qu’il a signées.

A l’issue de cette période, qui varie selon le type de contrat et le statut du salarié, l’employeur peut confirmer l’engagement, renouveler la période d’essai ou résilier le contrat objet conformément aux règles légales énoncées dans la présente clause.

La période d’essai n’est pas obligatoire, mais s’applique au salarié tant qu’elle est mentionnée dans le contrat de travail ou l’engagement de travail préalablement signé.

Les travailleurs sont payés selon les salaires convenus dans le contrat de travail.

Durée de la période d’essai

Que vous soyez salarié ESN, salarié cadre ou salarié d’un grand groupe, la durée est déterminée selon que vous êtes en contrat à durée indéterminée, en contrat à durée déterminée ou en contrat de travail temporaire.

Pour un CDI

La période d’essai est généralement de 2 mois pour les ouvriers et employés, de 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens et de 4 mois pour les cadres.

La période probatoire pour ces contrats peut être plus courte si elle est spécifiée dans le contrat ou l’engagement de travail.

Pour un CDD

La période d’essai d’un contrat à durée déterminée est déterminée par la durée du contrat.

  • Contrats à durée déterminée jusqu’à 6 mois, 1 jour par semaine, pas plus de deux semaines.
  • Contrats à durée déterminée de plus de 6 mois, limités à 1 mois, 1 jour par semaine.
  • A défaut de précisions contractuelles, la période d’essai est calculée sur la base de la durée minimale du contrat.

Pour les contrats de travail temporaire / intérim

La période d’essai est fixée à 2 jours pour les contrats de moins de 1 mois, 3 jours pour les contrats de 1 à 2 mois et 5 jours pour les contrats de plus de 2 mois.

Remarque : La période d’essai est calculée à partir de la date d’entrée. Exemple : Une période d’essai de 3 mois qui a débuté le 15 janvier se terminera le 14 avril.

Renouvellement de la période d’essai

La période d’essai peut être renouvelée, mais une seule fois, et elle ne peut être mentionnée que dans le contrat de travail.

La durée des ouvriers et des employés ne doit pas dépasser 4 mois, les agents de maîtrise et les techniciens ne doivent pas dépasser 6 mois et le personnel administratif ne doit pas dépasser 8 mois, à condition que cet accord soit signé à l’avance par l’employeur et l’employé afin qu’il y ait preuve dans le cas de poursuite.

Rupture anticipée lors de la période d’essai

Pendant la période d’essai, l’employeur ou le travailleur peut résilier le contrat sans motif. La procédure varie selon que le licenciement émane de l’employeur ou de l’employé.

Rupture anticipée à la demande de l’employeur

Ce dernier doit au moins informer les salariés :

  • 24 heures à l’avance pour moins de 8 jours dans l’entreprise,
  • 48h à l’avance entre 1 mois et 8 jours dans l’entreprise,
  • 2 semaines à l’avance entre 1 mois et 3 mois en entreprise,
  • Avance de 1 mois lorsque le salarié calcule les trois mois d’existence.
  • Si la rupture anticipée est à la demande du salarié :

Le salarié n’est tenu à aucune formalité particulière sauf si son contrat le prévoit.

Toutefois, il doit donner à l’employeur un préavis de 48 heures et un préavis de 24 heures s’il est dans l’entreprise depuis moins de 8 jours.

Au moment de la résiliation, les employeurs doivent fournir à leurs employés :

  • Permis de travail,
  • Attestation de Pôle-Emploi,
  • Reçus pour tout solde de compte.

Ainsi, à la fin de la période d’essai, si la période d’essai n’est pas renouvelée et résiliée de manière anticipée, le contrat sera vérifié par le système et l’engagement du salarié deviendra l’engagement définitif.

Comment postuler pour une offre d’emploi pour intérim ?

La signature d’un contrat de travail est indispensable pour les intérimaires. Il s’agit d’un contrat de mission temporaire, qui précise la durée du travail et la période d’essai. Après la signature d’un contrat, les intérimaires bénéficient des mêmes droits que les salariés en CDI : assurance maladie, droit à la formation, etc. A la fin du contrat, en plus de son salaire, il percevait également une indemnité de la mission.

Les périodes d’essai permettent aux entreprises d’évaluer les compétences des candidats à un emploi temporaire avant de les embaucher. Pour optimiser vos chances d’être embauché, il est recommandé de joindre une lettre de motivation à votre dossier de candidature à une offre d’emploi temporaire. Vous pouvez lire cet article sur votre lettre de motivation.

Dans votre lettre de motivation, votre formation académique, votre formation professionnelle, vos diplômes et votre expérience doivent être mis en évidence. Renseignez également vos qualités de caractère : aisance relationnelle, forte personnalité, sens de l’écoute, initiative, capacité à résister à la pression…

Assurez-vous que votre lettre de motivation postulant pour un poste temporaire est claire et précise. Respectez également le format approprié et évitez les fautes d’orthographe et les conversions de phrases.

Même si une lettre de motivation n’est pas obligatoire pour les emplois temporaires, c’est un document important qui permet aux recruteurs de connaître vos véritables compétences et votre motivation à pourvoir le poste.

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